L’opération est-elle sans risque ?
- La chirurgie de la cataracte n’échappe pas à la règle générale selon laquelle il n’y a pas de chirurgie sans risque.
- Même si celui-ci est très faible, des complications ou des effets secondaires sont possibles, bénins ou graves.
- Comme pour toute chirurgie oculaire, il y a des cas exceptionnels où une complication inattendue (par exemple une infection dont la fréquence est estimée à environ 1 cas sur 3000 interventions) peut aboutir à une importante baisse de vision, irréversible et non améliorable par des lunettes ou des lentilles.
- Voir la feuille d’information complémentaire rédigée par la Société Française d’ophtalmologie (rubrique téléchargements).
Précision de la correction optique des implants :
Myopie ou hypermétropie résiduelle :
- La précision de la correction de la myopie ou de l’hypermétropie dépend de la puissance de l’implant et de sa position dans l’œil (distance à la cornée en avant et au centre de la rétine en arrière).
- Une mesure de l’œil est donc réalisée avant l’intervention.
- Les mesures obtenues permettent de prévoir avec une bonne précision quelle sera la position de l’implant dans l’œil.
- Si cette prévision n’est pas parfaite, si bien qu’une légère myopie ou hypermétropie peut persister après l’intervention.
- Selon l’objectif fixé, celle-ci peut être corrigée par : – un changement d’implant dans certains cas exceptionnels – le port occasionnel de lunettes légères – ou par une retouche au laser quelques semaines après.
Astigmatisme résiduel :
- Si l’axe ou la puissance de l’implant torique ne compense pas parfaitement l’astigmatisme cornéen préexistant, un léger astigmatisme résiduel peut persister après l’intervention.
- Selon l’objectif fixé, celui-ci peut être corrigé par : – une retouche visant à tourner légèrement l’implant sur lui-même, – par le port occasionnel de lunettes légères, – ou par une retouche au laser quelques semaines après.