Suivi à long terme :
Aucun suivi particulier de l’intervention SMILE elle même n’est nécessaire, une fois passée la période initiale de cicatrisation (2 premiers mois environ).
Par contre, un suivi ophtalmologique des yeux est toujours souhaitable, notamment dans les cas suivants :
- myopie forte (une surveillance de la rétine est justifiée)
- antécédent familial de maladie oculaire (glaucome, dégénérescence maculaire)
- et dans tous les cas après 45 ans
Cataracte après SMILE :
- La cataracte est l’opacification du cristallin. Elle est presque inéluctable avec l’âge. La grande majorité des personnes ayant bénéficié d’un SMILE seront donc opérées de cataracte dans l’avenir. L’opération consiste à enlever la partie opacifiée du cristallin et à la place un implant intra-oculaire.
- Heureusement, l’acte chirurgical est exactement le même, que l’œil ait été opéré de SMILE auparavant ou non. La seule différence est le choix de la puissance de l’implant, qui doit tenir compte du changement de forme de la cornée survenu après SMILE.
Glaucome après SMILE :
- Le glaucome est une maladie du nerf optique, habituellement chronique et insidieuse, dépistée par une élévation de la pression intra-oculaire, et/ou un changement de l’aspect de l’origine du nerf optique (la papille) au fond d’œil, et/ou des anomalies du champ visuel.
- Le SMILE n’influence pas le glaucome (ni sa survenue, ni sa gravité). Cependant, le SMILE peut parfois entraîner une sous-estimation de la mesure de la pression intraoculaire. Cela peut retarder le dépistage et perturber le suivi du glaucome. Pour éviter ces inconvénients, les mesures de la pression intraoculaire doivent être corrigées.
En pratique :
- il est donc recommandé à toute personne opérée par SMILE de prévenir l’ophtalmologiste qui assure son suivi, même à très long terme. De toute façon, chaque nouvel ophtalmologiste consulté demandera de façon systématique vos antécédents généraux et oculaires.